En 2002, la lutte contre l’insécurité avait été érigée en priorité nationale.
Après la myopie du gouvernement JOSPIN qui d’ailleurs lui avait coûté son éviction dès le 1er tour de la Présidentielle, les gouvernements de Jacques CHIRAC, avec notamment Nicolas SARKOZY comme Ministre de l’Intérieur, avaient – il faut bien le reconnaître – repris les choses en main. Augmentation des effectifs de Police, durcissement de la politique pénale, etc… Les résultats avaient été au rendez-vous.
Curieusement, une fois élu Président de la République, Nicolas SARKOZY s’est désintéressé du dossier, croyant que sa seule image «sécuritaire» suffirait à résoudre les problèmes.
La situation se dégrade désormais à nouveau.
La pression budgétaire de Bercy (pour la 1ère fois, des milliers de départs en retraite ne sont pas remplacés), et l’influence de la pensée unique, tétanisent le gouvernement.
L’augmentation spectaculaire des vols à main armée, la progression continue des agressions sur les personnes traduisent à nouveau le sentiment d’impunité des délinquants qui font régner la terreur dans les quartiers.
La clémence l’emporte toujours dans les Palais de Justice. L’absence de places suffisantes dans les prisons (60 000 places en France contre 80 000 en Angleterre) contribue à cette fausse idée qui circule : tout sauf la prison.
Or, comment rétablir le calme sans mettre en œuvre des peines immédiates et fermes après chaque délit ?
Il ne s’agit pas, bien sûr, de mêler les détenus dans des prisons dépotoirs mais de mettre en place un système judiciaire à l’image de ceux de la Grande-Bretagne et de l’Allemagne.
Certes, il faudra en payer le prix mais cela coûtera toujours moins cher que cette loi de la jungle qui progresse partout en France au détriment des plus faibles.
NDA